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Respiration & ses applications martiales
23 mars 2007

KOTOTAMA - LANGAGE des SONS ORIGINELS - PRATIQUE MATINALE

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Gravure à l'encre de Chine - B Garnero 1976

 

 


 

L’incroyable signal
Après m’avoir conseillé d’une part, d’étudier le Karatedo de Me Kase et, d’autre part, m’indiquant le sens du Kototama de Me Nakanishi, si bien évoqué d’ailleurs dans son 8ème ouvrage "La Voix des Dieux" et bien qu’il ait annoncé la reprise de ses stages en mai 1984, le Professeur Itsuo Tsuda me dit "adieu" par deux fois, le 16 décembre 1983 en présence de son épouse et de quelques élèves parisiens.

 

Le 10 mars 1984, je recevais un appel téléphonique de Paris m’annonçant qu’il venait de quitter ce Monde…

De ce "pont céleste flottant" si souvent évoqué par le Maître Morihei Ueshiba, fondateur de l’Aïkido, Maître Itsuo Tsuda nous laissa les clefs d’un domaine irrationnel à souhaits et, en ce qui me concerne, je n’ai cessé de chercher sur ses ultimes conseils…nettoyant sa tombe à chacun de mes passages à Paris et, comme bien d’autres de ses élèves, foulant les pavés du Cimetière du Père Lachaise pour lui confier joies, peines, difficultés du quotidien mais aussi ma gratitude sans faille pour la confiance et le soutien qu’il m’accorda, lors de la création de mon premier groupe d’études à Cherbourg en 1977.

Pour que le ridicule ne tue pas

  

Dans des conditions que je ne peux relater également par simple blog, j’allais devenir, le 2 mai 1987, l’élève occidental de Takako Nakanishi Seiun Senseï. 

Avec son mari Kôun Nakanishi, elle avait fondé le Centre d’études et de recherches sur le Kototamaqui, à cette époque, était implanté dans les montagnes de Suzuka. 

Quand je pense à tous ces gens qui se vantent de connaître ce domaine et qui se risquent même à écrire des ouvrages sur ce thème… une alternative s’impose pour que le ridicule ne tue pas !

Il faut savoir qu’il fallût à mon professeur 7 ans et 8 mois d’ascèse en montagnes, de 1935 à 1942, pour comprendre seulement ce qui se cachait derrière le mot "Kototama" et, soyons un peu réalistes, plus de 60 années pour élaborer une sorte de dictionnaire des sons originels communs à toutes les civilisations, langues et dialectes.…

Il y a vraiment des êtres qui ne manquent pas d’air et surtout qui n’ont aucun scrupule à tromper autrui en essayant de "vendre" une incompétence, tout cela au détriment de personnes fragiles, débutantes… ou même d’experts désireux de se perfectionner.

 

A toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à cette dimension-origine du Budô, sachez que le "Kototama" ne s’enseigne pas avec des livres, des cassettes, des dvdou autres supports modernes et qu’il ne suffit pas d’avoir de l’argent pour s’offrir des séminaires onéreux censés nous livrer les secrets du Carré magique, des cinq éléments, sons ,directions, orientations, ou même des Kujis , des tests du "Goma", du "Takigyô" , des travaux sur le"Mochiro", "Noritos" et autres techniques précieuses comme celle du "Kiaï" qu’aucune de ces personnes ne sont capables de transmettre…

 

 


 

CouvertureBiographieNakanishiSeiunSensei_2006

Nakanishi Takako Séiun O Sensei ( jeune fille-biographie 2006)

 

 


Perpétuelles recherches

Mon Professeur enseigna le "Ki" au Fondateur de l’Aïkido de 1941 à 1961 car Ueshiba O Sensei remit en question son "Savoir" en 1939, histoire consignée dans un manuscrit confidentiel sur l’Historique du Kototama et dont Maître Tsuda fut le premier à évoquer l’Existence (8ème ouvrage).

Bien avant de quitter ce Monde, dès 1990, Nakanishi Seiun O Sensei m’avaittransmis ce manuscrit pour étayer mon propre chemin en ce domaine car beaucoup de choses ont été déformées au fil du Temps qui passe et des instructeurs qui se sont succédés…

 


Goma-NakanishiSeiunSensei-KamioSan-1990

Test du "Goma avec Bonten "sous contrôle Nakanishi Seiun  O Sensei 1990-Photo "Nigishiden Japon "

Chaque fois que j’entends parler de quelqu’un qui enseigne le "Kototama" ou le "Kiaï" en France, en Europe ou à l’Etranger, je m’attache à ce que ce ne soit pas fait sous le nom de mon Professeur. En effet, que les gens fassent n’importe quoi pour se remplir les poches c’est une chose ; après tout, ils en prennent de grands risquespour eux-mêmes. Mais il est très pénible de constater que certaines personnesn’hésitent pas à "s’approprier des textes publiés" pour promouvoir leur incompétence…

Dans ce cas, j’attire l’attention des intéressés pour que cela cesse et, à défaut, je n’hésite pas à intervenir selon la procédure légale qui est la nôtre, non pour moi mais pour l'Honneur et le Mérite de mon Professeur. 

Fort heureusement, je ne passe pas mon temps à cela, j’ai mieux à faire !

MiekoNakanishiSensei_5Mai2005
Nakanishi Mieko Sensei (fille de Séiun  Sensei - photo Kototama 2005)

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Professeur et Maître Tsuda Itsuo - Photo Ecole de la Respiration -Paris (1977-1982)

 

 


 

Pratique respiratoire matinale 

Ce fut grâce à Monsieur Itsuo Tsuda que je découvris cette pratique, au milieu des années 70. Le terme d’Aïkidô n’était que très rarement prononcé mais nous savions toute l’importance qu’accordait notreprofesseur à cette pratique de l’aube… Comme je pratiquais déjà le Karatedô, j’avais résolu, à l’époque, de me consacrer uniquement à la première partie de cet "Ai-Ki" bien que la seconde m’attirait énormément.
Ainsi, durant huit ans, je m’imprégnais du "Noritô" tapé à la machine par Monsieur Tsuda sur papier libre et mis à la disposition de celles et ceux qui souhaitaient l’étudier.
Quand il nous quitta le 10 mars 1984 et que je me rendis à Paris, auprès d’autres élèves pour le veiller, je fus réconcilié avec la Mort en le voyant, son bokken et son recueil de pièces de Théatre Nô épousant son corps sans vie mais …si paisible, si beaupour son départ…son verre d’eau près de lui …
Lui qui n’avait jamais voulu être reconnu comme "maître" de son vivant, lui qui n’avait jamais fait valoir ses "dan" en Seitaï, en Aikidô, cet homme, ce Grand "Monsieur Tsuda" venait de planter un jalon particulier dans le "brouillard" de notre recherche et je ne pouvais imaginer que, d’une certaine manière, il serait à mes côtés trois ans plus tard pour m’aider à retrouver cette femme hors du commun qui repose désormais en Paix, dans un des plus beaux lieux du Japon, dans les montagnes de Nachi San, au Sud de Wakayama Ken !

 

 


 

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Le récit de ma rencontre et lafaçon dont je devins, à mon insu, l’élève de Nakanishi Takako Seiun Senseï, fut relaté dans des cahiers destinés à des élèves directs à partir de mon journal de voyage, pour que ces circonstances ne soient pas "romancées".
Ce que je puis dire à présent sur ce blog, c’est que je suis dépositaire de l’enseignement et des initiations dont mon professeur me fit don et je suis sûr que ce travail concernera, à terme, tout autant des experts de toutes écoles d’arts martiaux, que des personnes qui ne sont pas familières, voire même étrangères au Budô…
Il m’est déjà arrivé d’être sollicité par des danseurs, des musiciens, des éducateurs, professeurs des écoles, médecins, artisans, hommes et femmes de lettres mais aussi hommes et femmes de toutes conditions…

 

 


 

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L'auteur en pratique matinale - Fudô Shin Dôjô / Photo AER  2001

 


 

L’étude des sons , des éléments communs à la Grande Natureet ànous-mêmes

  

Lorsque nous sommes venus au Monde, notre premier cri ou "son" fut semblable à ceux poussés par tous les bébés de la Terre depuis des temps immémoriaux : la base du Kototama exige un travail de "nettoyage" de nous-mêmes.
Pardonnez cette expression, c’est un peu comme une grosse cloche de fonte recouverte de boue qui ne parviendrait pas à résonner convenablement. Il serait nécessaire de la débarrasser de cette épaisseur de boue !
Il en va de même pour nous, humains. Notre "blindage" est un obstacle et, au lieu de chercher à accumuler les pouvoirs, les techniques et autres"lampes d’Aladin", il serait plus juste de retrouver cette résonance du nourrisson pour faire "Un" avec l’Univers.!
Là encore, que d’abus en tous genres. Nous avons appris récemment qu’un courant de pratique très connu en Francepropageaitdes techniques de soins et un soi-disant "cri primal" sans en connaître, ni les tenants, ni les aboutissants : non seulement ces personnes risquent ainsi la santé des stagiaires qui leur font confiance mais, en plus, d’après le récit des médias, ils s’enrichissent outrageusement et nuisent au travail sérieux qui peut être fait en ce domaine notamment au sein d’écoles sérieuses et authentiques d’arts martiaux.

 


 

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L'auteur en Kiai no Kata - Ecole Navale japonaise à Brest / Photo Marine Nationale 1990


 

2004, l’année " 5 Terre", celle d’une Transformation pénible pour des milliers d’êtres
Nakanishi Seiun O Senseï, décédée le 7 août 2004 à l’âge de 87 ans, répétait souvent :
"Toute pratique martiale estune manifestation de Ki-Aï, c’est le Takemusu du Bûdôque d'être au Service de la Voie "verticale", celle du Nettoyage de Soi, de l’aide que l’on peut offrir à ceux qui sont vulnérables mais aussi celle des valeurs que l’on doit défendre dans la Société, un combat perpétuel pour la Paix !"
En fait, au fil des années, je ne me suis jamais lassé de questionner SeiunO Senseï sur ces idéogrammes identiques dont l’écriture inversée livre les sons "Aï-KîetKi-Aî" car d’explications en explications, de démonstrations en démonstrations, d’ascèses en ascèses, tout m’exhortait à nettoyer plus encore et de chercher plus encore le sens de ces sons !
Mais, pour clore ce propos sur le Kototama, je vous propose de découvrir le premier précepte des règles du Centre d’Etudes et de Recherches de mon professeur :
"Le Temps et la Respiration sont les biens les plus précieux de ce Monde …
…ne les gaspillons pas pour de vains intérêts !"

Travail de poussée du Bokken - Fudô Shin Dôjô / Photo AER 2001

 

 


  

Extraits pages Magazine  Mû - Japon - Janvier 1998
Recherches Kototama Kojiki de Nakanishi Takako Seiun O Sensei
Nigishiden - Mié-Ken

 

 

 

 

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Aujourd'hui, c'est un jour faste qui m'offre la possibilité de "compléter" le blog et le site, dans leur partie commune " Kototama", à la suite de l'extrait du Magazine "Mu".

En effet, non seulement nous sommes le jour-anniversaire de l'incinération de Me Tsuda, au Père Lachaise, le 17 MARS 1984 mais il se trouve que le stage prochain, en Berry Sud, marquera le départ de Nakanishi Kôun, le 26 MARS 1969.

En relisant hier soir les traductions de l'Article en Langue japonaise, figurant déjà sur le site, j'ai pu repérer des notions que je suis autorisé à évoquer, par une traduction concise, simple et compréhensible par tous, en particulier des spécialistes bien sûr, de l'Aikidô, mais aussi d'Arts Martiaux,  et de tous lecteurs -internautes intéressés, pour que "Justice "soit rendue à Me Tsuda , si souvent critiqué pour ce qu'il osa écrire dans son Tome 8 "La Voie des Dieux", notamment au sujet du Chemin de Me Ueshiba Moriheï et trop communément par des personnes 'sans vécu suffisant", sans expérience -aucune du Kototama et se permettant de critiquer,  d'argumenter faussement, et même de minimiser, voire-même de nier le cheminement sérieux de Me Tsuda, en Aikidô ...auprès du Fondateur.

Or, il ne saurait y avoir de "hasard" car si c'est article du magazine "Mû" fut épuisé en une semaine dans les kiosques nippons, sur les 4000 km de l'Archipel, de l'Hokkaïdo au Kyushu,c'est assurément par la publication exceptionnelle consentie par Nakanishi Seiun O Senseï en 1998 !!!

Certes, j'avais adressé copies à certaines autorités et pratiquants "anciens"de l'Aïkidô, j'avais même déposé l'article en Langue japonaise sur le blog en 2007 mais seul un jeune instructeur d'Aikidô de Bretagne, Eric Le Guillou me contacta, sincèrement motivé par la véritable recherche de Ueshiba Moriheï, celle qui le conduisit à fonder l'Aikidô, après des ascèses menées dès 1939...sous la férule et l'Enseignement du véritable Ki , transmis par Nakanishi Seiun  O Senseï, aux côtés et grâce à l'insistance de Nakanishi Kôun O Senseï, né à Ayabe comme le Fondateur de l'Aikidô et mort le 26 mars 1969, un mois jour pour jour, avant ce dernier, le 26 avril 1969 !

Après ces semaines de mise en évidence de la "souillure humaine" sur Internet, de la complicité implicite des "Pouvoirs Publics", des "Réseaux dits sociaux", après l'inertie constatée chez nombres de personnes  pourtant concernées de près et de loin par la Pratique du Mouvement-Régénérateur, des arts martiaux, de leur impact bénéfique dans la vie quotidienne, ces attaques lourdes et douloureuses ont été ponctuées par le " Grand Nettoyage" du 15 mars au soir et  ce  matin, Linda et moi avons eu la grâce de sauver une chienne de chasse, désemparée, en proie à l'inconscience et à l'absurdité d'automobilistes apathiques, sur une des routes principales de Région Centre...

Perdue et zigzaguant entre  des voitures qui surgissaient et faisaient certes, des appels de phares, mais tout en se veillant bien à ne pas s'arrêter pour éviter le pire à cet animal...

Nous avons aussitôt mis la chienne à l'abri et par le numéro de tel sur le collier, nous avons pu contacter son Maître qui est venue la récupérer à "Shurin Teï" en fin de matinée : Quelle ne fut pas le cadeau quand le propriétaire de cette chienne nous confia son Nom : Elle se nomme "Justice " !

Vous trouverez donc en pièce jointe, les premiers éléments d'une traduction autorisée, par cet extrait publié, qui confirme et rend hommage à la claire transmission que Maître Tsuda fit dans son livre "La Voix des Dieux" et les preuves que je place ainsi en ligne, attestent  de  la véracité de ses écrits , dans les années 80...

Ce qui sera désormais lu, sur notre site, comme sur le blog "Respiration et ses Applications Martiales, met ainsi fin aux spéculations, aux mensonges, aux fantasmes, aux idées reçues, aux Pseudos enseignements "baptisés honteusement Kototama" sur des bases sons fondements et dispensés par des instructeurs "auto-proclamés"qui n'ont jamais reçu l'once d'un Enseignement par ce lien "unique", établi entre Nakanishi Seiun O Senseï et Ueshiba Moriheï, Fondateur de l'Aikidô...

Belle pratique à toutes et à tous.


Yuko_Nakanishi

 


 

Extraits de traduction d'une publication, par la Rédaction du Magazine «  MU » au Japon

 

Reportage exceptionnel du 25 janvier 1998

A la faveur d'une cérémonie confidentielle dédiée à la dimension sacrée de l'Eau,

Source de naissance de la Vie,

( Retranscription et précisions du 17 mars 2018 - Bruno Garnero)

 

Note d'introduction

Au moment où se réunit un nouveau forum international sur l'Eau potable planétaire (le 8ème du genre) qui va encore tenter de dénoncer nos abus industriels, agricoles et particuliers, à la surface de tout le Globe terrestre et que notre Humanité-suicidaire « va droit dans le mur », je suis heureux d'être autorisé, par cet article, d'attirer l'attention du plus grand nombre, sur la mission particulière d'une des plus grandes «Gardienne discrète et secrète d'Existence» !

Elle appartenait à cette «Famille restreinte», toutes civilisations confondues, de «Guerriers de l'Ame» qui, par leurs inlassables ascèses, authentiques et « reliées », sans intérêts cachés, démontrent combien nous sommes « hypnotisés » par les religions humaines de toutes origines, souillées par des scandales inimaginables de pédophilie et d'autres impostures, de sordides radicalisations en tous genres qui ne débouchent que sur «  mort et asservissement » d'Autrui !

Cet « hypnotisme planétaire» est bien orchestré par des politiques de tous bords qui trompent les populations et souillent les mandats que nous confions à des élus et des gouvernants!

En effet, il n'est pas de « Gouvernements humains terrestres » qui ne soient épargnés par des scandales de détournements de fonds publics, d'injustes taxations de majorités d'individus, pour nourrir plus encore, les scandaleuses luxures d'une minorité de privilégiés de la Planète  ! 

L'Exemplarité ne «peut s'acheter» et nul ne peut se revendiquer, de quelque posture que ce soit, s'il n'est «authentiquement propre»: Dans le cas contraire, ils ne trompent plus qu'eux-mêmes !

Chaque mois, le 10ème jour, «Tokka», je tenterai de livrer les fruits d'une Pratique journalière authentique et incontournable, justes jalons nécessaires pour notre nouvelle génération, celle qui verra les années 2080, quand la majorité d'entre-nous aurons disparu, afin que ces «Jeunes Jedi»

ne reproduisent plus les erreurs que nous, leurs pères, leurs mères, leurs aînés, nous reconduisons chaque jour, aveugles et sourds que nous sommes, hypnotisés par les idées rationnelles et humaines reçues du 19ème et du 20ème siècle, vaste à priori, «sables mouvants« déguisés en certitudes scientifiques humaines qui «vantent et vendent» la facilité d'un modernisme »dit intelligent«,   censé nous rendre heureux, lui aussi !!!

Tout Humain recherche le «bonheur», la «non-souffrance» mais combien d'entre-nous veillent à laisser les «toilettes propres» après notre passage, surtout quand on les trouve «déjà sales» en entrant?,,,

Cette souillure se lit sur les visages, dans la façon de traverser les maladies et les accidents de la Vie, et nos certitudes prétentieuses nous fragilisent, nous affaiblissent considérablement, incapables que nous sommes devenus, de traverser l'Existence sans nous « droguer «  de mille manières, incapables que nous sommes devenus, «de nous adapter» à des conditions extrêmes, rompus à un usage démentiel de médicaments et ignorants des capacités innées de régénération de notre organisme neuro-physiologique et psychique! 

Oui, nous pouvons nous interroger et retrousser nos manches pour renouer avec nos réelles potentialités car nos « Grands Anciens »d'avant l'Age de Fer en étaient naturellement capables, à des années -lumière de notre moyenne d'âge ridicule de « civilisé moderne  informatisé»,

longévité certes plus élevée que les 25 ans estimés du Néandertal ou les modestes 35 années du Moyen-Age.., il est vrai mais voilà, bien loin, très loin derrière d'autres Anciens dont le mécanisme de survie était bien plus performant que le nôtre ! BG

Dans le Département de Mié, un lieu d'Enseignements secrets, nommé « Nigishiden », abrita une cérémonie qui fut offerte et consacrée à l'élément «Eau» par Nakanishi Seiun O Senseï, fondatrice, aux côtés de son mari Kôun Nakanishi O Sensei, des études et recherches du Kototama – Kojiki, origine de l'origine, des phénomènes divins «Shinzui no Shinzui»,,,

Nigishiden se trouve sur une colline où régnait une fraîcheur et d'où l'on pouvait embrasser d'un regard, les montagnes enneigées de Suzuka.

L'air y était pur et majestueux...

Tandis que j'attendais dans le dôjô, une femme forte, vêtue d'un habit sacerdotal apparut avec des assistants officiels: C'était Nakanishi Seiun O Senseï! Elle dégageait de tout son corps une dignité importante, difficilement exprimable !

Peut – être le fruit de toute une vie d'ascèses, pleine de vivacité, ne faisant pas du tout son âge. 

Après une purification très soignée du dôjô et de ses abords, Seiun O Senseî se leva doucement et avança lentement vers le Kamiza géant, grandeur nature, et remit à son fils Tateyasu, ( sous le Nom de Taira no Kazuomi), l'épée à deux tranchants, puis accompagnée de sa fille Mieko (sous le Nom de Nakakura no Utsushime), elle marcha en suivant minutieusement, les trois côtés d'un triangle sculpté dans le bois du plancher (Sankaku), en récitant un chant divin,

Après l'épée,( Ame no murakumo no tsurugi) furent ainsi présentés, à leur tour, Magatama (pierre sacrée remontant à l'époque Jômon, représentant Soleil et Lune et devenue un des trois trésors sacrés du Japon, aux côtés du Miroir de bronze (Yata no Kagami). 

Par ces trois objets sacrés symbolisant le Triangle (Sankaku), le Cercle (Maru) et le Carré (Chikaku) ainsi sculptés dans le plancher du dôjô, mais aussi, à l'origine de l'origine du Kototama, « Mo-Chi-Ro » , cette dimension cachée de l'Existence, l'âme des mots, fut donc reliée au « Monde de l'Esprit, au Monde Réel organique, et au Monde de l'Ame » …

Par ces symboles très anciens, par le truchement de cette cérémonie, c'est en fait le « Monde divin » qui reçut ainsi, une intention importante , primordiale, depuis le Nigishiden.

Si le rédacteur de « Mû »n'a pu tout présenter de son reportage, en raison du nombre limité de pages (15 exactement) pour cet article, il reconnaît que cette cérémonie de l'époque ne pouvait exister, ni même se réaliser, sans que Nakanishi Seiun O Senseï ne la conduise personnellement, tant sa présence dépouillée reliait la cérémonial, à l'évènement divin proprement-dit, à l'objectif concret et ne se limitant pas aux plans « philosophique ou culturel »...

«  La Science de la Pratique, c'est la Pratique elle-même » rappelait les grands maîtres-archers du Tir Intérieur tels que Anzawa Heijiro,

Pour Nakanishi Seiun O Senseï, dès l'âge de 12 ans, les phénomènes mystérieux apparurent, notamment la manifestation d'une énergie divine, celle du «Dragon»!

Plus tard, amorçant sa vie d'ascèses dès l'âge de 14 ans, son extrasensibilité, sa perception en qualité de «Reishi», lui confère d'entendre et d'écouter le monde des Esprits, puis de les «voir «! 

En général, personne au Japon ne connaissait le Nom de Nakanishi Seiun car son vœu fut de rester discrète et non célèbre, tout au long et jusqu'à la fin de sa vie, refusant toute activité publicitaire pour pouvoir travailler à ses recherches en Kototama , dans un cercle toujours restreint et proche .

Mais, si les japonais avaient eu connaissance de ses antécédents, le peuple nippon aurait été sans doute très surpris.

Au moment de la rédaction de cet article, Nakanishi Seiun était pourtant la plus éminente ascète et chercheuse en Kototama, privant les autres érudits en ce domaine, de toute possibilité de la suivre sur ce Chemin !

Cependant, lorsque des personnes eurent connaissance de sa réputation et la visitèrent, elles fit preuve de grande compassion et d'efficacité, pour aider Chacun selon son niveau, dans les périodes tourmentées de leurs existences respectives .

Elle fut également cette « personne rare » qui donna une direction spirituelle à nombres de Maîtres martiaux dont Ueshiba Morihei O Senseï, le futur fondateur de l'Aikidô!

Commencement de la recherche du Kototama pour Ueshiba Moriheï O Senseï

Lorsque le couple Nakanishi, Kôun et Seiun O Senseï approfondissaient leurs ascèses ( 7 ans et 8 mois, de 1935 à 1943),ils reçurent la visite et la demande de ce maître martial, déjà connu et réputé

par ses faits de guerre et sa formation reçue du grand Maître Takeda : Cette rencontre fut organisée à Oyama d'Itabashi à Tôkyô, en 1939, par un homme de la Secte Omoto, nommé Akazawa Zengoru, habitant Iwama Machi, dans le Département d'Ibaraki car Ueshiba O Senseï s'était préalablement converti à la religion « Omoto » le 7 de l'ère Taishô (Juillet 1912 à décembre 1926), donc en 1918. 

C'est d'ailleurs à cette même époque de « Taishô » qu'il accompagna en Mongolie, en qualité de « garde du corps», le révérend Deguchi Onisaburo .

Mais, à la suite d'un accident à Pantara dont il réchappe, il décide à son retour au Japon de quitter le mouvement Omoto pour se consacrer à une recherche profonde du Budô : C'est ainsi qu'il se met en quête de retrouver Nakanishi Seiun O Senseï .

Après deux tentatives infructueuses qui interviennent en pleines ascèses au Mont Katsuragi de Nara ils ne peuvent l'accepter comme disciple. Ueshiba O Senseï insiste alors auprès de Kôun Nakanishi O Senseï, son conscrit de Ayabe, afin de voir sa demande acceptée par Seiun O senseï, tant son besoin d'éveil, pour sa Pratique du Budô, est «urgent et primordial»!

Décision est alors prise par Seiun O Senseï qui consent à accueillir Ueshiba Moriheï comme disciple pour lui enseigner le secret de l'Esprit du « Guerrier de l'âme » Ame no Takemusu, et en particulier la différence , entre «Kiaï et Aïki ».

Plus tard, la Guerre du Pacifique commence,,, En 16 de l'ére de Showa, monsieur Akazawa organise la venue du couple Nakanishi à Iwama Machi et dès l'année suivante, Nakanishi Seiun O Senseï, aux côtés de son mari Kôun O Senseï, commence à élucider sérieusement par le Kototama, la base des chroniques anciennes du Japon, le Kojiki !

Cette recherche n'était pas seulement une simple étude mais plutôt unique par son approche concrète, éclairée au fur et à mesure de la recherche, par la Pratique de sons « nettoyants »,

Tandis que Seiun O Senseï exprimait physiquement et de manière sonore, Kôun O Senseï inscrivait et notait minutieusement et chaque « Shinza «  durait environ deux ou trois heures.. , à chaque fois !

Chaque ascèse étant renouvelée trois ou quatre fois par journée... Et cette étude de Kototama sur le Kojiki dura jusqu'en 23 de l'ère Showa, c'est à dire 1948!

[ Petit rappel: Nakanishi Seiun est née sous son Nom de jeune fille Akiyama, en l'An 6 de l'ère Taishô, à Tatebayashi, c'est à dire en 1917 .., et Ueshiba O Senseî , lui, à l'instar de Nakanishi Kôun, était né bien plus tôt, en 1883 / Ils avaient donc 34 ans d'écart...

Raison pour laquelle, en 1987, j'étais persuadé que Seiun O Senseï n'était plus de ce monde, la reliant de fait à la génération de Me Ueshiba : Ce n'est qu'en recherchant sa tombe, ce qui la fit énormément rire à l'époque, que je pu comprendre cet écart d'âge et de génération! ]

A suivre... D'autres extraits autorisés viendront compléter l'histoire secrète, la création de l'Aikidô l'orientation et la sacralisation du dôjô d'Iwama, le «Aiki Jinja» par Nakanishi Seiun O Senseï .

Et puis, au fil des temps à venir, je reviendrai régulièrement sur la mission dévolue aux arts martiaux, malheureusement restée « inachevée » depuis l'Après-Guerre en raison des objectifs sportifs compétitifs, de leur développement « horizontal » qui privent l'Education des jeunes pratiquants de cet Esprit du Guerrier de l'âme qui fait tant défaut de nos jours ! BG


 

Toute utilisation faite sans l'accord de l'auteur constituera
un acte de contrefaçon et sera passible de poursuites judiciaires

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Commentaires
L
Super article ... Les amis !<br /> <br /> Toutes mes amitiés à vous deux et des bisous kendo à Linda !!! ;))<br /> <br /> <br /> <br /> Pascal LOIDI
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